Ligne 2 du tramway manceau
LE MANS (72) • 2011-2014 • Réalisation de la ligne 2 du tramway manceauContenu de la Mission
Maîtrise d’œuvre complète et SYN, DPA, RES, EET, CIP, OPC
Maîtrise d’ouvrage
Le Mans Métropole
Quelques chiffres
3,2 kilomètres – 7 stations et bâtiments associés
54 000 000 € HT de travaux
Equipe de maîtrise d’œuvre
agence Paume (AUP architectes urbanistes)
avec : SCE, bureau d’études infrastructure
Atelier UP+, paysagistes
Obermeyer, voie ferrée et électrification
Suite au succès de la première ligne de tramway, Le Mans Métropole a décidé de réaliser la deuxième ligne par une extension de son réseau vers la commune de Coulaines à l’Est sur 3,2 kilomètres et la création de 7 stations. Cette ligne se substitue à une ligne de bus structurante (desserte de quartiers denses) et complète le réseau en desservant de nombreux équipements socio-culturels, la cité Plantagenêts, la cathédrale Saint-Julien et la deuxième place majeure de la ville : la place des Jacobins avec son Espace Culturel (théâtre et salles de cinéma).
Cette ligne s’insère sur la moitié de son parcours dans le tissu urbain historique de la ville du Mans, le long de différents monuments historiques : l’église Notre-Dame-de-la-Couture et la Cathédrale.
Le parti d’aménagement retenu a été de prolonger l’écriture « tramway » de la première ligne : support de LAC, petit mobilier urbain, revêtements de sol (béton désactivé, bordures granite ocre, dalle béton en station, couleur « marron d’Inde »).
Au contact de la Cathédrale et de l’enceinte gallo-romaine, les places des Jacobins et du Jet d’eau ont été recomposées en créant des « piazza » hautes et basses, créant des d’espaces publics généreux liés aux nombreux usages de celles-ci (marchés, 24 h du Mans…), en mettant en scène l’enceinte de la cité et en optimisant l’empreinte viaire de desserte des lieux. Les revêtements de sols sont en relation avec l’environnement de la Cité : pavés et dalles de grès, bordures et dalles de calcaire. Ils sont disposés en introduisant des calepinages ou façonnages contemporains, dialoguant ainsi avec l’existant.
Quand le tracé de la ligne sort de la limite de l’urbanisation du XIXe siècle, les matériaux de trottoir et de bordure sont moins « nobles » mais mis en œuvre avec autant de soin.
Tout un paysage urbain a ainsi été créé de façade à façade, en optimisant les fonctions de l’espace public au profit des modes doux de déplacement, accompagné d’un engazonnement de la plateforme tramway (y compris en centre-ville) et de la plantation de végétaux et d’arbres d’alignement. Ce végétal a un rôle déterminant dans le quotidien de la ville, non seulement par son visuel mais également par la fraîcheur et la douceur qu’il apporte.